Il est important à tous propriétaires de femelle gestante de savoir le groupe sanguin de la chatte et du mâle qui l’a saillie.

Une maladie grave pour le chaton, l’HEMOLYTIQUE

En effet, les chats de groupe B possèdent un grand nombre d’anticorps dirigés contre les globules rouge de groupe A.

A savoir :

Les chats A produisent des allo anticorps anti B

Les chats B produisent des allo anticorps anti A

Les chats AB ne produisent pas d’allo anticorps  Ce groupe est rarissime, 1% des chats testés.

Les chats Mik négatif produisent un allo anticorps anti Mik.

Il faut savoir qu’il n’y a pas de donneurs universels chez le chat.

Ainsi, une mère de groupe B qui aurait des chatons de groupe A

(dans le cas d’un accouplement avec un mâle de groupe A),

la mère leur transmettrait lors des premières tétées (dans le colostrum)

des anticorps dirigés contre leurs globules rouges, provoquant chez

eux une destruction des globules rouges du chaton potentiellement

mortelle.

Conseil : si vous avez testé les chatons grâce au kit sur le cordon ombilical.

Vous pouvez retirer des tétines les chatons qui n’ont pas le même groupe

sanguin que la la mère pendant 24H à 36H. C’est la durée de

perméabilité intestinale aux anticorps et de la transmission du colostrum.

Vous les nourrirez aux biberons avec du lait maternisé ou adopté par une

femelle allaitante de leur groupe sanguin et les replacerez ensuite sous

les tétinesde leur mère.

Le tour est joué, vous avez évité l’hémolytique.

Attention, le chaton doit rester au chaud. Pensez à lui faire faire ses besoins ou présentez le chaton à la mère qu’elle le face. Il ne faut pas

trop les séparer de la mère pour éviter qu’elle les rejette. Il est bon de donner aux chatons nourrit au biberon en plus du lait maternisé un succédané de colostrum (pas de colostrum bovin) pour remplacer celui

qu’il n’a pas eu de sa mère.

Il apparaît que la maladie hémolytique néonatale du chaton est une cause très fréquente de mortalité néonatale, malheureusement rarement

identifiée.

Toutefois, les signes cliniques et leur sévérité sont très variables.

Les chatons atteints peuvent présenter des signes cliniques très discrets (diminution de l’appétit, faiblesse), ou plus sévères (ictère, urines sombres, abattement prononcé) qui peuvent régresser ou aboutir à la mort. Certains chatons sont même retrouvés morts sans qu’aucun symptôme n’ait pu être noté.